Le diamant ou valeur refuge
En temps de crise certains décident à contrario d’investir malgré les fluctuations et les spéculations du marché. Étonnement l’industrie diamantaire n’échappe pas à cet aspect social, économique et financier.
Un investissement de luxe
L’achat de diamant reste depuis toujours une aubaine réservée aux classes les plus aisées. Le coût onéreux de cette matière rare cible en effet une clientèle de plus en plus restreinte.
La crise financière et économique de 2008 a considérablement changé le cours international du diamant. Paradoxalement cette hausse conséquente n’a pas effrayé les investisseurs.
Cette flambée des prix s’est alors répercutée sur la demande du client en perpétuelle évolution. C’est désormais vers une nouvelle valeur refuge qu’il s’est tourné. Le diamant blanc dont le prix s’est envolé ces dernières années a bénéficié ainsi d’une nouvelle notoriété dans le milieu diamantaire.
Répondant à des critères de rareté, de qualité et d’esthétisme, ce dernier attire la convoitise des plus riches qui s’empressent de l’acquérir.
La couleur, la taille, le carat et la pureté déterminent sa valeur, continuellement soumise au cours du marché et de la bourse. Plus le diamant est blanc plus il vaut chère et plus il est susceptible de trouver preneur.
Un investissement personnel
Le diamant symbolise pour beaucoup un objet de grand luxe, réservé à la haute société. Il matérialise souvent un événement marquant d’une vie, comme le mariage ou le baptême.
Alors, il devient presque l’expression d’un rite social, d’une culture mondaine, d’une coutume élitiste.
En effet peu peuvent se vanter de posséder ce matériau précieux et coûteux. Il évoque la position élevée de son détenteur dans la société et intrigue l’imaginaire populaire.
Acheter un diamant n’est donc pas commun. Son acquisition peut exprimer un sentiment fort ou un simple attachement au luxe et à l’accessoire.